AGRESSIVITÉ : Forme d'énergie à l'état brut pouvant s’exprimer sous un mode, structurant (combativité) ou déstructurant (violence)

  • - sous forme de combativité cette énergie tend à la protection, l’adaptation et l’affirmation de soi.
  • - sous forme de violence, cette énergie tend à une destruction, une brutalité tournée vers soi-même ou vers les autres.

AMBIDEXTRIE : Capacité à pouvoir utiliser indifféremment la main droite ou gauche dans les actes de la vie courante. Elle est fréquente chez les jeunes enfants avant qu'il se latéralisent.

ANAMNÈSE : Ensemble des renseignements fournis par un patient sur lui m ême et l'histoire de ces troubles lors d'une consultation

ANGOISSE : Expression corporelle de l'anxiété (palpitations cardiaques, essoufflement, maux de t ête ou de ventre...)

ANXIÉTÉ : État de tension psychique se manifestant par de l'angoisse et causé par une profonde crainte irrationnelle, inconsciente et sans rapport direct avec un danger r éel et clairement identifié.

BILAN PSYCHOMOTEUR : Examen approfondi des difficultés et capacités psychomotrices d'une Personne visant à poser un diagnostic et dégager une compréhension de son ou ses troubles psychomoteurs. les conclusions de ce bilan permettront de proposer, si besoin, des soins adaptés en Psychomotricité (éducation, réeducation, thérapie, relaxation) ou, si cela se justifie, une orientation vers une autre approche thérapeutique, ou des examens complémentaires.

COGNITIF : Qui concerne les processus d'acquisition et d'utilisation des connaissances Intellectuelles.

COMPORTEMENT : Le comportement est la partie la plus directement observable et visible de ce que nous exprimons de nous, par notre corps, notre motricité.

COORDINATIONS : Exécution Simultanée d'une combinaison de mouvements organisés en fonction d'un but. Elles sont le résultat de l'automatisation de dissociations préalables de ces mêmes mouvements au cours d'un apprentissage. Elle s'organisent en fonction d'un "projet moteur" qui détermine leur but et la combinaison des schèmes moteurs nécessaires à réaliser.

DÉVELOPPEMENT : Processus global et continu qui consiste en une succession d'étapes menant à une pleine maturité. Il résulte de la maturation de notre Système nerveux et de nos relations avec les autres, ainsi que de nombreux autres facteurs liés entre eux et s’influençant les uns et les autres : facteurs génétiques, neuro-physiologiques, affectifs, cognitifs, sociaux et environnementaux.

DISSOCIATIONS : Exécution s éparée de mouvements différents afin de réussir à les coordonner en fonction d'un but.

DYSGRAPHIE : Trouble de l’ecriture d’origine instrumentale ou psychologique, sans déficit neurologique ou intellectuel.

DYSPRAXIE : Trouble de l’organisation des gestes volontaires et de la maîtrise du corps, dûe à une perturbation de l’intégration du schéma corporel. une dyspraxie n'affecte pas tous les enfants de la même façon, mais elle se manifeste le plus fréquement par une grande maladresse, une difficulté à automatiser les gestes lors d'un apprentissage, une difficulté majeure à réaliser efficacement certaines actions, même simples (habillage, activités manuelles, sports...). Elle est souvent associée à des difficultés d’organisation temporo-spatiale, d’attention et de concentration, d’apprentissage scolaire ou de dysgraphie et parfois liée à certains troubles du comportement (impulsivité, hyperactivité, agressivité...). l'origine peut être développementale ou liée à certaines maladies ou troubles neurologiques.
Remarque : Il existe différentes formes de dyspraxie, “dyspraxie de l’habillage”, “visuo-spatiale”, “constructive”...

ECRITURE : Mode d'expression et de représentation de la parole et de la pensée, par la production de symboles graphiques, que l'on doit intégrer pour les reproduire et qui ne d épendent pas de nous.

ÉDUCATION PSYCHOMOTRICE : Stimulations des processus normaux de d éveloppement afin de favoriser l'intégration harmonieuse des fonctions psychomotrices.

FONCTION INSTRUMENTALE : Moyens mis en oeuvre pour agir sur notre environnement pour le comprendre et s’y adapter. Elle regroupe les fonctions cognitives, le langage, les fonctions psychomotrices...

GRAPHOMOTRICITÉ : Rééducation psychomotrice d'un trouble de l'ecriture d'origine instrumentale ou neurologique.

GRAPHOTHÉRAPIE : Thérapie psychomotrice par le graphisme d'un trouble de l'ecriture d'origine psychologique.

HYPERACTIVITÉ : Syndrome psychomoteur regroupant trois caractéristiques principales : hyperactivité, Impulsivité et Inattention. le Syndrome d’Hyperactivité concerne des enfants qui ne tiennent pas en place et se perdent dans une agitation stérile, désorganisée, ils ne peuvent se fixer très longtemps sur quelque chose, leur l’activité et leur attention papillonnent sans cesse d’une chose à une autre. Ils ont fréquemment des difficultés relationnelles avec les autres et une scolarité difficile.
L'origine de ce Syndrome n’est pas unique et peut être variable d’un enfant à un autre. Il peut s’agir d’un trouble réactionnel à une problématique familiale (naissance, divorce, deuil...), d’un trouble du développement psychomoteur lié à un déficit des processus de symbolisation (l’enfant évacuant ses tensions internes par la motricité faute de pouvoir les mettre en mots), relever d’un état dépressif ou bien être associée à un désordre organique ou a certaines maladies.
Remarque : Autres dénominations : THADA (Trouble Hyperactivité Avec Déficit d’Attention), instabilité psychomotrice, hyperkinésie.

IMAGE DU CORPS : Représentation subjective et personnelle de notre corps sur un Plan émotionnel. C’est une image de soi, à la fois consciente et inconsciente. Elle représente l’investissement psychique et émotionnel de notre schéma corporel, la manière dont on habite notre corps, la façon dont on se sent bien ou mal dans sa peau. Elle se structure sur la base de nos relations avec les autres, de notre sensibilité et de notre histoire.
Remarque : à la différence du schéma corporel, elle est unique et propre à chacun, car elle se forme en fonction de notre vécu et de notre personnalité.

INHIBITION PSYCHOMOTRICE : Restriction excessive globale ou isolée des fonctions motrices, expressives, intellectuelles, relationnelles et sociales. Au delà d’une simple timidité, ce sont des enfants passifs, dociles qui n’entrent jamais en conflit avec les autres, refoulant leur agressivité. On perçoit chez eux une retenue excessive, une raideur, une certaine lourdeur dans les gestes, comme un puissant frein intérieur à leur motricité qui se transforme en lenteur dans leur expression orale ou écrite, quand ils ne restent pas mutiques. le contact avec les autres enfants est difficile et parfois vécu comme angoissant et insécurisant. Ils ont tendance à s’isoler et à se replier sur eux mêmes, ils jouent peu et se montrent peu créatifs dans leurs activités...
Il n’y pas de cause unique à ce trouble et l’origine peut être variable d’un enfant à un autre. Il peut s’agir d’un état réactionnel à une problématique familiale ( naissance, divorce, deuil...), on peut suspecter un état dépressif ou anxieux, un blocage névrotique...

INTELLIGENCE : Du latin "intellegere" qui signifie "comprendre". Capacité à comprendre. C’est la compréhension de ce que l’on peut ressentir, percevoir ou apprendre pour s’adapter aux circonstances et contraintes de la vie ou d’une tâche. Il y a plusieurs formes d’intelligence. On distingue entre autres : l’intelligence intellectuelle “le savoir”, pratique “le savoir-faire”, émotionnelle “le savoir-être”, relationnelle “l’empathie”...
Remarque : le QI (quotient Intellectuel) ne mesure qu’une forme d’intelligence. Il faut donc faire attention à ne pas réduire la globalité de l’intelligence à cette seule forme intellectuelle.

LATÉRALITÉ : Utilisation préférentielle d'un coté du corps par rapport à l'autre pour organiser sa motricité.

MALADIE : Toute altération de la santé causée par une cause précise et identifiée.

MATURATION NERVEUSE : Processus lié Au développement du système nerveux. Elle va permettre une maîtrise et un contrôle de plus en plus fin et élaboré du corps et des fonctions supérieures (pensée, parole, expression...). Elle dépend de facteurs autant génétiques que neuro-physiologiques ou environnementaux (alimentation, expériences motrices...)

PEUR : sentiment d'inquiétude ou de frayeur, face à un danger clairement identifié et réellement menaçant.

PRAXIE : Organisation gestuelle.

PSYCHANALYSE : Méthode d'investigation des processus inconscients de la vie psychique. Elle a pour but, grâce à une verbalisation libre et spontanée "d'associations d'idées", de résoudre les conflits psychiques inconscients qui se manifestent par les symptômes dont souffre le patient. les troubles peuvent alors être reliés à son propre développement, sa sensibilité et sa subjectivité pour prendre pleinement sens dans son histoire personnelle.

PSYCHOLOGIE : Étude du comportement humain en lien avec son fonctionnement psychique, cognitif, social...

PSYCHOMOTRICITÉ : Spécialité du développement global de la personne dans l'étude de l'ensemble des comportements moteurs envisagés en fonction de leurs liens avec l'activité cérébrale et le psychisme. Elle est l’expression corporelle de notre vie psychique, affective, intellectuelle et relationnelle, tant dans son fonctionnement que dans sa structure. Elle couvre un large champ d’action clinique et de spécialisations: Éducation, Rééducation, Thérapie Psychomotrice, Psychothérapie à médiation corporelle, psychosomatique, graphothérapie, art-thérapie, musico-thérapie...

PSYCHOTHÉRAPIE : Méthode thérapeutique visant à traiter et soulager la souffrance psychique par la parole. Elle se fonde sur les possibilités de verbalisation spontanée des émotions du patient, de ce qui se passe en lui et de ce qu'il vit. les symptômes du patient étant des manifestations de surface de difficultés psychologiques plus profondes, la Psychothérapie peut, par la parole, redonner du sens à ces symptômes en les reliant à l'histoire et la subjectivité du patient pour l'en soulager. Il existe de nombreuses méthodes de psychothérapie, la Psychanalyse étant une méthode parmi d'autres, centrée sur l'analyse approfondie de l'inconscient.

PSYCHOTHÉRAPIE à MÉDIATION CORPORELLE : Méthode thérapeutique visant à traiter et soulager la souffrance psychique par l'intermédiaire du corps. Il s’agit d’une approche centrée sur le vécu corporel et sur la verbalisation de son ressenti par le patient. Elle est particulièrement indiquée à des personnes qui ont besoin d’une aide psychologique et pour qui l’approche corporelle de leurs difficultés est plus adaptée, ou plus directement abordable, par le corps que par la parole.

PULSION : Énergie corporelle vitale à l'état brut. La puissance de cette énergie nous met en tension et nous impose de la contenir dans le corps, pour la canaliser et l'exprimer dans une activité motrice (mouvement, sport, sexualité...) ou pour l'acheminer vers le psychisme pour la "digérer psychiquement", afin de la transformer par un processus de sublimation, en une forme plus élaborée, symbolisée (parole, dessin, histoires, idée, concept, création artistique...).

RÉÉDUCATION PSYCHOMOTRICE : "Re-éducation", nouvelle éducation proposée pour récupérer l'usage d'une fonction psychomotrice qui était acquise et qui a été altérée (maladie, traumatisme crânien...) ou qui s’est mal intégrée au cours du développement (fonction instrumentale, ecriture...)

RELAXATION : Méthode thérapeutique, visant à établir ou rétablir un équilibre émotionnel, en agissant sur l'ensemble de la personne grâce à son action sur le tonus musculaire.

RETARD DE PAROLE : Acquisition et maîtrise du langage parlé se faisant plus tard que la normale et / ou avec difficulté. La parole est un mode d’expression de la pensée et des émotions rendu possible par leur mise en forme dans des symboles verbaux: des mots. le langage parlé dépend donc d’un processus de symbolisation basé sur des pré-requis psychomoteurs suffisamment structurés pour passer d’une expression motrice à une expression symbolisée (parole, dessin, ecriture, jeux d’histoire...). un retard de parole peut donc être lié à une perturbation du développement psychomoteur nécessitant alors des séances de psychomotricité et pouvant précéder ou s’articuler, selon les cas, à une rééducation orthophonique centrée sur la production et la structure du langage parlé.

SANTÉ : selon la définition de l'OMS (Office Mondial de la Santé) "état de complet bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement à une absence de maladie ou d'infirmité".

SCHÉMA CORPOREL : Représentation neurophysiologique, de notre corps dans le cerveau. Cette carte, ce schéma de l’unité de notre corps s’affine et se structure au cours du développement à partir d’informations sensorielles (cutanées et musculaires, mouvement, équilibre, vision, audition...) au cours du vécu de nos expériences motrices. notre schéma corporel nous sert de modèle de référence pour maîtriser notre corps et notre organisation dans le temps et l’espace.
Remarque : contrairement à l’image du corps, la structure du schéma corporel est identique d’une personne à l’autre, même si son niveau d’intégration peut varier en fonction de son développement psychomoteur.

SYMBOLE : Forme concrète ou abstraite permettant de contenir et communiquer le sens, le contenu de ce que l'on veut exprimer : geste, mots, dessins, pensées, idées, concepts, histoires, objets, oeuvre d’art...

SYMBOLISATION : Processus de la création de symboles.

SYMPTÔME :
au Niveau Médical : signe particulier que provoque la maladie dans l'organisme et qui demande à être Soigné.
au Niveau Psychique : manifestation indirecte, “de surface”, d'un conflit inconscient plus profond qui ne peut s’exprimer autrement et qui demande à être résolu.

SYNDROME : Association de plusieurs signes ou anomalies qui permettent d’identifier une pathologie ou une affection particulière, Sans qu'un seul de Ces Signes en soient la cause directe; contrairement à une maladie : Syndrome c érébelleux ou extra-pyramidal.

SYSTÈME NERVEUX : Ensemble des réseaux de neurones moteurs et sensitifs. En synergie avec la sensibilité, il permet la commande et la régulation de la motricité. On distingue le Système nerveux Central, qui concerne la motricité volontaire (maîtrise du corps, contrôle des muscles...) du Système nerveux Autonome ou Végétatif qui concerne la régulation, l’équilibre des fonctions végétatives (respiration, rythme cardiaque...).

THÉRAPIE COMPORTEMENTALE et COGNITIVE (TCC) : ensemble de méthodes psychologiques visant à conduire une Personne à Modifier Son comportement. Il s’agit de traiter la souffrance psychologique en travaillant sur le conscient. Grâce à une aide pédagogique du thérapeute et à l’assimilation par le patient de diverses informations l’amenant à percevoir sa situation autrement, les TCC tendent à un reconditionnement cognitif (intellectuel), une rationalisation consciente des difficultés dans le but de substituer une bonne réponse comportementale à une mauvaise qui faisait souffrir.
Remarque : à la différence de la Psychanalyse ou d’une Psychothérapie, les TCC travaillent sur le conscient et non sur l’inconscient. Elle ne s’attachent pas à la compréhension et la résolution des causes pouvant être à l’origine des symptômes, c’est à dire au “pourquoi” du trouble, mais cherchent à modifier le “Comment” il s’exprime. Il s’agit ici d’agir sur le symptôme sans en traiter la cause.

THÉRAPIE PSYCHOMOTRICE : Méthode thérapeutique visant à établir ou rétablir l'équilibre psychocorporel de la personne. Faute d’être symbolisées, verbalisées, les émotions s’accumulent dans le tonus musculaire et créent des tensions qui s’évacuent, se déchargent alors par la motricité par des perturbations corporelles ou des troubles du comportement. Lla thérapie psychomotrice concerne particulièrement tous les cas dans lesquels la dimension affective ou relationnelle paraît dominante dans l’installation initiale du trouble psychomoteur et se manifeste comme un symptôme corporel, instrumental ou comportemental (angoisse, troubles tonico-émotionels, trouble instrumental, hyperactivité, inhibition, agressivité...).

TONICO-ÉMOTIONEL : Manifestation corporelle de nos émotions par les variations de notre tonus musculaire.

TONUS : État de tension musculaire. Il est entretenu en permanence par l’influx nerveux et fait l’objet d’une régulation tonique par le Système nerveux. Il permet la réalisation des mouvements et le contrôle des gestes. Il est le support corporel privilégié de la manifestation et l’expression des émotions. On parle d’hypertonie lorsque le tonus présente un excès de tension état de “sur-tension” ou d’hypotonie lorsque ces tensions sont insuffisantes, état de “mollesse”.

TROUBLE INSTRUMENTAL : Atteinte de la fonction instrumentale dans sa réalisation neuro-motrice. trouble de l'ecriture, latéralité, maladresse, difficultés d'apprentissage ou d'organisation temporo-spatiale...

VIOLENCE : Évolution de d'énergie brute de l’agressivité sur un mode destructeur. Il faut d’abord distinguer deux formes d’agressivité : une “bonne” et une “mauvaise”.La “bonne” est une combativité qui tend à la protection, l’adaptation et l’affirmation de soi pour faire face aux difficultés de la vie. La “mauvaise” est la violence qui découle d’une défaillance du processus de transformation de l’énergie brute de l’agressivité. Ainsi, tout comme le vin peut tourner en vinaigre, l’agressivité se tourne alors en violence et se fait destructrice.

L'équipe pluridisciplinaire

Agnès DUMONT

Psychomotricienne diplômée d’état en 1997

SIRET : 42930713500039
ADELI : 1309601157

Antoine LAVAUD

Educateur spécialisé et sportif diplômé d'état en 2005

SIRET : 822 320 842 000 13